Jour 5: de Kvernufoss à Svínafellsjökull (200 km)
Épave d'un avion de l'US Navy
Depuis Skogafoss nous reprenons la route n°1 sur 8 kilomètres. Après avoir traversé un pont avec des lumières clignotantes, continuer sur un peu moins de deux kilomètres, jusqu'à apercevoir un portail sur votre droite, avec très probablement des voitures garées. De là, et depuis peu de temps apparemment, il faut continuer à pied (ce qui devrait rester ainsi). Il faut donc environ marcher sur environ 4 kilomètres avec pour seul décor le désert de cailloux, pour atteindre l'épave de l'avion, soit environ 45 minutes. Cet avion repose depuis 42 ans, au milieu de cette plage de sable noir de Sólheimasandur, avec un sentiment de solitude ou plus simplement d'un autre monde. La météo grisâtre de la journée finira de donner une ambiance si particulière à ce lieu. Partez assez tôt pour éviter la foule, qui enlèverait tout le charme du site!
Pour la petite histoire, cet avion de l'United Sates Navy s'est écrasé ici en novembre 1973, en pleine guerre froide, à cause de conditions météos très mauvaises. L’atterrissage d'urgence sur cette plage permettra aux 7 personnes à bord de s'en sortir indemnes.
Un vrai boulevard semble fraîchement aménagé, et je ne serais pas étonné qu'un système de péage soit instauré dans les années à venir.
Pour la petite histoire, cet avion de l'United Sates Navy s'est écrasé ici en novembre 1973, en pleine guerre froide, à cause de conditions météos très mauvaises. L’atterrissage d'urgence sur cette plage permettra aux 7 personnes à bord de s'en sortir indemnes.
Un vrai boulevard semble fraîchement aménagé, et je ne serais pas étonné qu'un système de péage soit instauré dans les années à venir.
Dyrholaey
Reprendre ensuite la route principale sur une douzaine de kilomètres, jusqu'au croisement avec la 218 qu'il faut suivre sur 6 kilomètres. Cette route goudronnée se sépare ensuite menant soit à Dyrhólaeyjarviti soit à Kirkjufjara beach. Nous prenons cette deuxième option, puis rejoignons le phare par le sentier en bordure de falaises. A cet endroit, le promontoire surplombe la mer de 120m et permet d'avoir une vue imprenable sur les plages de sable noire et sur la fameuse arche, le nom du site signifie d'ailleurs "L'île avec la porte dans la colline".
Reynisfjara et Reynisdrangar
Reprendre ensuite la route N°1 puis après l'épingle dans la montée en direction de Vik, prendre la route 215 en direction de la plage de Reynisfjara. Cette plage, aussi belle que fréquentée, a été élue en 1991 parmi les dix plus belles plages du monde. Le principale intérêt de cette plage réside dans la falaise d'orgue basaltique et ses grottes, particulièrement impressionnantes. En continuant plus loin sur la plage, en direction des pitons rocheux de Reynisdrangar on se retrouve vite seuls ou presque. La légende de ces trois rochers seraient que se soient en réalité des trolls pétrifiés alors qu'ils essayaient de ramener sur la plage un bateau échoué et qui auraient été surpris par le lever du soleil.
Après avoir rejoint la route N°1 nous nous arrêtons à l'église de Vik qui domine le village. Nous pensions trouver ici une ville assez importante, le tour sera finalement rapide. Un arrêt au magasin Icewear à la sortie du village puis nous continuons vers l'est en direction de l'est. La route traverse alors sur des dizaines de kilomètres l'immense champ de lave de Eldhraun, crée lors de l'éruption du Laki. La lave est aujourd'hui recouverte de mousse, ce qui donne au paysage un aspect irréel.
Nous avions prévu d'aller voir le canyon de Fjaðrárgljúfur, mais ce site était en fait accessible uniquement par une piste (F206). Les deux sites à voir à Kirkjubæjarklaustur seront assez décevant, Systrafoss étant presque à sec et Kirkjugolf ayant un intérêt limité, surtout juste après le passage à Reynisfjara. Ce dernier site, qui signifie "pavé de l'église" est uniquement une dalle formé en colonnes basaltiques.
Nous avions prévu d'aller voir le canyon de Fjaðrárgljúfur, mais ce site était en fait accessible uniquement par une piste (F206). Les deux sites à voir à Kirkjubæjarklaustur seront assez décevant, Systrafoss étant presque à sec et Kirkjugolf ayant un intérêt limité, surtout juste après le passage à Reynisfjara. Ce dernier site, qui signifie "pavé de l'église" est uniquement une dalle formé en colonnes basaltiques.
Foss a Sidu et Dverghamrar
Nous continuons alors sur la route circulaire sur une quinzaine de kilomètres pour rejoindre la cascade de Foss a Sidu, visible depuis la route. Elle était cependant, comme la précédente, presque à sec et se trouve sur une propriété privée. Nous continuons ensuite sur quelques mètres pour atteindre le site de Dverghamrar, composé de formations basaltiques. Le tour est rapide et le vent ne nous fera pas traîner!
Traversée des sandar de la côte sud-est
Certainement parmi les paysages les plus extraordinaires que nous ayons traversés en Islande. La route traverse ici sur près de 40km les sandar, véritables déserts de sable noir à perte de vue. La météo tempétueuse, entre pluie et vents violents, finira de nous donner l'impression d'être dans un autre monde. Ici il n'y a rien, seulement la route et ses ponts si caractéristiques, et la ligne électrique très photogénique. Ce tronçon de la route N°1 a été le dernier a être construit, et nous n'avons pas de mal à comprendre pourquoi. D'ailleurs, en 1996, trois ponts seront emportés par une débâcle glaciaire (Jökulhlaup), causé par la vidange d'une poche d'eau glaciaire causée par une éruption sous glaciaire. Le flot est alors incontrôlable, avec un débit multiplié par cent en deux heure, et des blocs de glace de plus de mille tonnes et 15 mètres de haut sont charriés. Des panneaux expliquent l’événement avec des photos impressionnantes peu avant d'arriver sur Skaftafell, au niveau du vestige d'un des ponts.
Svínafellsjökull
Après un passage par le Visitor Center et le camping du parc de Skaftafell, nous ne sommes pas emballés pour y passer la nuit et tout les parkings aux alentours sont criblés de panneaux interdisant d'y passer la nuit. Nous décidons donc d'aller voir un peu plus loin et reprenons la route N°1 en direction de l'est. Nous tentons alors la première piste qui part en direction des glaciers sur environ 2 kilomètres, et là... bingo! Un parking à seulement quelques dizaines de mètres du glacier Svínafellsjökull, caché et protégé du vent que nous devrons partager avec seulement un van. Certainement un de nos meilleurs bivouacs! Ce glacier n'est qu'une infime partie du Vatnajökull, qui recouvre l’Islande sur un territoire grand comme la Corse, parfois sur plus de 1000 mètres d'épaisseur. Nous avancerons un peu plus loin, sur un sentier qui surplombe ce glacier particulièrement tourmenté.