Itinérance dans les Cerces - 15/16/17 juillet 2016
Jour 1: de Plan Lachat au Lac Laramon
(20km; 1300 D+; 1000 D-; 8h30)
En ce week-end prolongé du 14 juillet, nous prenons la direction du massif des Cerces pour un parcours en autonomie totale sur 3 jours. Découverte pour tout les deux, se massif semble idéal pour le bivouac, entre ses nombreux lacs et ruisseaux, sa vue sur le massif des Écrins et sa réglementation.
Départ aux alentours de 11h du parking de Plan Lachat, situé peu avant le Col du Galibier du côté Valloire. Le parking est bondé, et nous sommes loin d'être seuls sur la première partie du trajet. Après environ 1 kilomètre sur la piste, nous retrouvons une relative tranquillité alors que de nombreuses personnes prennent la direction du Camp des Rochilles. Nous continuons en direction du Lac des Cerces, par une montée sèche puis en balcon. Les derniers jours ont été très frais, et la neige est venu plâtrer les falaises au dessus du lac et les pentes près du Col de la Ponsonnière. Le lac est rapidement accessible (environ 1h) et est donc très fréquenté.
Après une pause déjeuner où la fraîcheur se fait encore bien sentir, nous prenons la direction du Col de la Ponsonnière par un sentier agréable. Il faut compter une bonne demie-heure. Le col marque la frontière entre le département de la Savoie et des Hautes-Alpes. La vue sur le versant de ce dernier, avec le Grand Lac est magnifique!
Départ aux alentours de 11h du parking de Plan Lachat, situé peu avant le Col du Galibier du côté Valloire. Le parking est bondé, et nous sommes loin d'être seuls sur la première partie du trajet. Après environ 1 kilomètre sur la piste, nous retrouvons une relative tranquillité alors que de nombreuses personnes prennent la direction du Camp des Rochilles. Nous continuons en direction du Lac des Cerces, par une montée sèche puis en balcon. Les derniers jours ont été très frais, et la neige est venu plâtrer les falaises au dessus du lac et les pentes près du Col de la Ponsonnière. Le lac est rapidement accessible (environ 1h) et est donc très fréquenté.
Après une pause déjeuner où la fraîcheur se fait encore bien sentir, nous prenons la direction du Col de la Ponsonnière par un sentier agréable. Il faut compter une bonne demie-heure. Le col marque la frontière entre le département de la Savoie et des Hautes-Alpes. La vue sur le versant de ce dernier, avec le Grand Lac est magnifique!
Du col, nous pensions prendre la direction du Col des Béraudes immédiatement à gauche mais faisons erreur. Nous avions en fait pris le GR qui descend sur le Lac de la Ponsonière. Arrivé peu après le lac, nous nous rendons compte de notre erreur et récupérons à vue le sentier en balcon situé plus haut. Rester sur le sentier nous aurait obligé à redescendre jusqu'à 2209m et remonter par un sentier en lacet (environ 400m de D+) très bien visible depuis le lac... Au niveau de la bifurcation montant au Col des Béraudes, nous continuons sur l'ancien GR à flanc de pierrier. La vue sur les Ecrins est alors magnifique, mais l'attention est requise le chemin étant parfois assez exposé. A éviter en début de saison avec la neige ou par temps humide.
Peu avant le Col du Chardonnet Nord, le reste d'un ancienne mine est immanquable. Juste au dessus du sentier, il est possible de pénétrer dans une ancienne mine, où il reste de nombreux équipements d'époque. Des marmottes y ont également élu domicile! Cette ancienne mine de graphite, la seule en France, a été exploitée jusqu'en 1937. Le minerai, qui servait à la fabrication des mines de crayon et utilisé pour la fabrication des moteurs électriques, était descendu par câble jusqu'à la vallée, dont le vestige est encore en place.
Nous atteignons le col après environ 2h de marche (pause à la mine comprise).
Peu avant le Col du Chardonnet Nord, le reste d'un ancienne mine est immanquable. Juste au dessus du sentier, il est possible de pénétrer dans une ancienne mine, où il reste de nombreux équipements d'époque. Des marmottes y ont également élu domicile! Cette ancienne mine de graphite, la seule en France, a été exploitée jusqu'en 1937. Le minerai, qui servait à la fabrication des mines de crayon et utilisé pour la fabrication des moteurs électriques, était descendu par câble jusqu'à la vallée, dont le vestige est encore en place.
Nous atteignons le col après environ 2h de marche (pause à la mine comprise).
|
|
|
Entre le Col du Chardonnet Nord et le Lac de la Mine, le lieu semble très apprécié par les marmottes. Très curieuses, nous prendrons le temps de leur offrir une vrai séance photo! Le lac situé juste en contrebas du col du Chardonnet, semblait également un lieu idéal pour un bivouac face au massif des Écrins, de nombreuses tentes étaient d'ailleurs déjà en place malgré l'heure.
Nous prenons la direction du Refuge du Chardonnet, par une descente agréable dans cette vallée très verte traversée par de nombreux ruisseaux. Le refuge se situe sur un plateau magnifique, et nous hésiterons à passer la nuit dans le coin, déjà bien fatigués par cette étape finalement bien longue. De plus, si nous attaquons la descente vers la vallée de la Clarée, il faudra remonter les 400m de dénivelé sur le versant en face, pour rejoindre l'étape initialement prévue.
Nous prenons finalement la décision de finir l'étape, et prenons la direction de Foncouverte. Le sentier atterri dans le camping qui semble simple et agréable. A la sortie de celui-ci, prendre sur la droite et traverser le pont au dessus de la Clarée. Prendre ensuite immédiatement sur la gauche une large piste qui monte en direction du Lac du Serpent. Au bout de cette piste se trouve le refuge de Ricou, à partir duquel la montée se poursuit en sentier en lacet. Cette dernière montée, après une bonne journée dans les pattes paraîtra très longue, mais nous arriverons avec la satisfaction d'avoir bouclé l'étape aux alentours de 19h30.
Nous prenons la direction du Refuge du Chardonnet, par une descente agréable dans cette vallée très verte traversée par de nombreux ruisseaux. Le refuge se situe sur un plateau magnifique, et nous hésiterons à passer la nuit dans le coin, déjà bien fatigués par cette étape finalement bien longue. De plus, si nous attaquons la descente vers la vallée de la Clarée, il faudra remonter les 400m de dénivelé sur le versant en face, pour rejoindre l'étape initialement prévue.
Nous prenons finalement la décision de finir l'étape, et prenons la direction de Foncouverte. Le sentier atterri dans le camping qui semble simple et agréable. A la sortie de celui-ci, prendre sur la droite et traverser le pont au dessus de la Clarée. Prendre ensuite immédiatement sur la gauche une large piste qui monte en direction du Lac du Serpent. Au bout de cette piste se trouve le refuge de Ricou, à partir duquel la montée se poursuit en sentier en lacet. Cette dernière montée, après une bonne journée dans les pattes paraîtra très longue, mais nous arriverons avec la satisfaction d'avoir bouclé l'étape aux alentours de 19h30.
La soirée est ventée et fraîche, à l'image de la journée, le bivouac sera donc rapidement installé aux abords du Lac Laramont où nous ne seront pas seuls! Nous profiterons même d'une petite fenêtre sur la Barre et de Dôme des Écrins!
|
|
Jour 2: du Lac Laramon au Lac Rond
(17km; 950 D+; 900 D-; 7h30)
Le lendemain matin, les premiers randonneurs et pêcheurs sont déjà là lorsque nous immergeons. Surprise, le vent de la veille a disparu et tout deviens bien plus agréable! Après un rapide petit-déjeuner et le rangement du bivouac, nous montons au Lac du Serpent en aller-retour. Nous reprenons ensuite les lacets pris la veille jusqu'à un premier embranchement. Nous empruntons alors le GR en balcon qui mène jusqu'au Lac de la Cula. La traversée est agréable mais plus longue qu'il n'y parait. Nous rejoignons ensuite le Pont du Moutet par une agréable descente en lacet, avant une pause déjeuner au bord de la Clarée. Compter environ 2h depuis le Lac du Serpent.
Nous prenons ensuite la piste très fréquentée qui monte au Refuge des Drayères, avant de bifurquer vers un sentier à droite. Ce dernier est assez raide, avec des nombreuses marches, mais permet d'accéder rapidement au Lac Long. Nous longeons ensuite le lac puis après un ressaut atteignons le Lac Rond, où il parait plus difficile de bivouaquer (berges escarpées). Au bord du lac, prendre le sentier qui mène au Refuge des Drayères. La descente est agréable, hormis la fin assez raide et peu confortable, qui demande un peu d'attention. Pause sur la terrasse du refuge, avec un très bon gâteau au chocolat face à la vallée de la Clarée!
Nous prenons ensuite la direction du Lac Long pour le second bivouac. La montée est agréable, le long d'un ruisseau avec quelques passages à gués. Nous atteignons ensuite le passage pavé au milieu de la zone humide près du seuil des Rochilles, et le Lac de la Clarée. Nous découvrons près du Lac Rong des vestiges militaires, qui après recherches, ne sont qu'une partie visible de ce qu'il existe dans la zone!
Nous prenons ensuite la piste très fréquentée qui monte au Refuge des Drayères, avant de bifurquer vers un sentier à droite. Ce dernier est assez raide, avec des nombreuses marches, mais permet d'accéder rapidement au Lac Long. Nous longeons ensuite le lac puis après un ressaut atteignons le Lac Rond, où il parait plus difficile de bivouaquer (berges escarpées). Au bord du lac, prendre le sentier qui mène au Refuge des Drayères. La descente est agréable, hormis la fin assez raide et peu confortable, qui demande un peu d'attention. Pause sur la terrasse du refuge, avec un très bon gâteau au chocolat face à la vallée de la Clarée!
Nous prenons ensuite la direction du Lac Long pour le second bivouac. La montée est agréable, le long d'un ruisseau avec quelques passages à gués. Nous atteignons ensuite le passage pavé au milieu de la zone humide près du seuil des Rochilles, et le Lac de la Clarée. Nous découvrons près du Lac Rong des vestiges militaires, qui après recherches, ne sont qu'une partie visible de ce qu'il existe dans la zone!
Après avoir poussé jusqu'au Lac du Grand Ban pour voir les possibilités de bivouac, nous revenons sur nos pas pour planter la tente en bordure du Lac Rond. L'emplacement choisit s'avérera judicieux, nous permettant d'avoir la lumière du soir assez tard et de profiter du soleil le matin!
|
|
Jour 3: du Lac Rond à Plan Lachat
(3km; 50 D+; 500 D-)
Cette dernière étape, qui peut être facilement couplée avec le deuxième jour est très courte. Nous souhaitions profité du lieu pour un dernier bivouac, mais avions comme contrainte d'être au parking aux alentours de midi. Nous montons donc au Col des Rochilles après avoir longé le Lac du Grand Ban. Du col, nous surplombons le Camp des Rochilles et avons une vue magnifique sur les Aiguilles d'Arves. Nous traversons ensuite le camp, où se trouve un refuge sommaire, puis emprunter un sentier qui surplombe la piste et nous ramène au parking. La fin de trois jours dans un milieu magnifique et totalement préservé, paradis des bivouacs avec ses innombrables lacs et ruisseaux. Pas de doute, nous reviendrons dans les Cerces!
